Début d'une Nouvelle de Tisla

Ama-Sord ouvrit les yeux sur les cieux en folie. A même le sol, à l'endroit ou sa mère désespérée l'avait déposé, l'être terrifié qu'il était sentit sa conscience animale s'engoncer plus encore au coeur de son âme, qui éleva des barrières mentales affolées contre ses sens abusés. La peur fut remplacée par quelque chose d'indescriptible, une terreur plus grande encore que celle qu'il n'avait jamais connu. Son esprit luttait contre un fantôme qu'il ne comprenait pas, et lançait contre lui de défenses fragiles en continuant son chemin dans l'âme violentée. Ama-Sord perdit toute notion du temps, son conflit ressemblant a une fuite éperdue. Il atteint un niveau de conscience si clair que cela lui semblât être de la folie. Puis soudain toute la terreur s'envola. Il avait trouvé le lieu secret de son être ou la peur ne pourrait jamais l'atteindre. Alors il se souvint.

Séva était enceinte de quelques semaines, grâce au pouvoir de son peuple, elle le savait et rayonnait. Le géniteur qu'elle avait choisi était beau, avec des idées étranges, mais il lui plaisait de discuter avec lui justement parce que ses idées étaient différentes. Elle avait décidé de cet accouplement un peu sur un coup de tête, après une discussion sur les enfants. Elle avait ressentit l'envie de concevoir un enfant de lui. Elle était justement en période de chaleur et ne se posa pas plus de questions. Ce n'était pas son premier enfant et elle connaissait le Traj, la loi, qui voulait que chaque procréation fasse l'objet d'une approbation du Sraad, l'assemblée des femmes, mais elle n'en tint pas compte.
Lorsque les signes furent visibles par toutes, ses concubines demandèrent une assemblée : elle avait été sourde au Traj et cela ne pouvait pas être toléré.
L'archimage se présenta sur l'estrade et toutes les concubines se levèrent d'un même geste fluide faisant glisser les bracelets le long des bras blancs, laissant juste entendre le faible bruissement du tissu contre la peau. La femme vêtue de blanc avait pour toute parure qu'un cerclet d'or symbole de sa fonction, et un bâton gravé finement dans la main droite. Elle frappa deux coups rapides qui résonnèrent contre les parois de pierre de la salle du Sraad. Aussitôt les hommes présent, qui avaient pour tache de défendre l'accès a quiconque pendant la durée du conseil se tournèrent vers l'extérieur : aucun homme ne pouvait voir le conseil réuni sans mourir.
L'archimage prononça les paroles rituelles :
"Que la Nature guide nos pas ! Qu'ici et maintenant toutes les concubines rassemblées écoutent et tiennent conseil ! Que Nos ancêtres nous aide et que la vérité soit connue et vénérée!"
L'archimage se tourna vers l'autel et s'inclina ainsi que assemblée derrière elle.
-Que notre concubine Séva s'avance !
De la pénombre Séva s'avança vers le cercle de l'estrade ou se trouvait l'archimage, tandis que ses compagnes s'asseyaient. Elle n'aurait pour rien au monde refusé de comparaître, elle avait son honneur et sa fierté ; même paré d’atours mentaux interdits, aussi visibles pour ces femmes qu'un ventre proéminent.
-Séva, repris l'archimage, tu as été mandé à comparaître devant de Sraad pour avoir conçu un enfant non approuvé. Qu'as tu à dire?
La jeune femme répondit calmement :
-Je reconnais la faute devant la Nature, et je jure par la force de la Drynh que j'accepterais la sentence que le Sraad jugera bon de me donner."
Elle avait invoqué la force que toute femme avait le pouvoir d'utiliser, l'énergie vitale de chaque être vivant que bizarrement les hommes ne pouvaient pas sentir. Ce fait sexiste avait amené la société à un matriarcat inégal. Les femmes ayant acquis la maîtrise de la Drynh au fil des siècles, elles avaient instaurés un système social basé sur le travail des hommes. Ils travaillaient aux champs, aux mines et aux manufactures, et ils assuraient pour les plus élevé, les plus beau ou les plus habiles le service dans les domaines habités par les concubines. Par la Drynh, elles maintenaient un rapport de trois hommes pour une femme.

{ la suite plus tard ^^}

Pas compris :17:
C'est au dessus des capacités de mon pauvre esprit blond ^^"
Enfin c'est surtout le début qu'est assez bizarre O_o
Mais bon je suppose que ça va s'éclairci avec la suite, hein ? :D
En tout cas, ce début m'a donné envie de l'attendre.

Moi j'ai compris ^^

C'est un récit fort alléchant que tu nous postes là ma foi, Tisla... J'ai hâte de lire la suite et d'en savoir plus sur cette société ^^

Quelques fautes d'ortographe, peut-être un barbarisme à un endroit ("ses compagnes s'asseyèrent"). mais on peut facilement y remédier. Et sinon, ça se lit très bien, c'est fluide et ça donne envie de lire la suite. Bref c'est un excellent début :15:

Merci ama ^^ Je suis pas très douée en orthographe, malgrès mon copain Word :019:

Merci beaucoup tes paroles me font tres plaisirs^^ Je vais pouvoir m'atteler a la suite alors!! J'ai enfin un domaine avec lequel je peux rivaliser ici, ca fait du bien :19:

Animaya, le début est un prélude de ma chute en fait ^^

Pour le "s'asseyèrent" j'ai pas trouver mon beshrell hier soir.... et j'ai eu la flemme de chercher lool


(ose-je préciser que j'ai pondu ca hier soir un peu sur un coup de tete? je roderais l'histoire promis)

Ben euh..... :23: J'ai un peu ecrit ca a l'arrache hier soir quand même... Donc bon, j'ai quelque idées sur la société et sur l'histoire, le BG comme je l'appelle en bonne roliste :10:

Et pour le Besherell je vous rappelle qu'on est pas à l'indicatif!! c'est "Qu'elles s'asseyèrent"... dons "assirent" ca marche pas. Je vais finir par demander a un prof de français, quitte a aller en chercher un sur le net :19:

JE vais reflechir un peu a la suite je verrais peut-être pour ce soir.

Qu'elles s'assèyent alors? *je commence à être paumée xD*
Peut-être le prof de français est-il la solution :023:

En tous cas c'est de la belle qualité pour de l'arache! :6: J'ai hâte d'avoir la suite! :11: :x

non, assèyent c'est du présent, et mon récit est au passé.... je reflechi a tous ca et je voit si je peux poster une suite ^^

La maîtrise de la Drynh leur avait conféré une longévité accrue.

L'archimage approuva l'aveu par un léger signe de tête. Séva s'inclina devant l'autel et recula d'un pas, restant debout, là ou elle allait être jugée par le Sraad entier. Ainsi était leur coutumes. Si une concubine avait à se plaindre d'un homme, elle décidait seule, et plus rarement à deux ou trois de la sentence à appliquer. Mais une femme ne pouvait être jugée que par l'assemblée plénière des femmes.
L'archimage s'assit sur son siège face à l'assemblé; la concubine chargée de la justice s'avança et dit :
-Séva, tu t'es accouplé sans l'accord de l'assemblé. Nous aimerions en entendre les raisons. Tu n'es pas une jeune insouciante, et tu as déjà eu plusieurs enfants. Première Question : qui est le géniteur ?
-C’est Brice, un homme que j’ai choisit parmi les agros pour me servir chez moi.
« Agros » était le nom donné à tout ceux qui travaillaient la terre.
-A-t-il déjà été choisit pour un accouplement ?
-Non Keyuri, mais je lui ai fais passer un test avant le faire venir dans mon domaine.
-As-tu usé de la Drynh pour la conception ?
-Oui…
Le doute perçait dans cette dernière réponse. Toute l’assemblée se tendit. Les femmes les plus téméraires lancèrent une vague de Drynh inquiète. Cette question était habituellement purement rhétorique.
Apres un temps de réflexion, Keyuri passa à la question suivante :
-Est-ce une future concubine ?
La fierté de Séva s’effondra. Ses protections mentales disparurent, et elle semblât se tasser sur elle-même. Chaque concubine du conseil eut alors devant les yeux une chose qui n’avait jamais été vu de mémoire de concubine. Par leur pouvoir, elles surent l’horreur de la situation de Séva avant même qu’elle ne put répondre faiblement :
-Je… Je ne peux pas le savoir.
A ces mots, l’un des hommes de garde interloqué se retourna. Il était vieux pour un homme, et il avait été choisit comme géniteur de nombreuse fois, raison pour laquelle il avait atteint un poste si honorifique. Il avait appris l’ampleur des pouvoirs des femmes en écoutant discrètement durant les Sraad. Ne pas connaître le sexe de son enfant à naître était une chose qui sortait de l’entendement. Sortant de leur stupeur, deux femmes immobilisèrent l’homme par la Drynh avant d’aller ordonner son exécution immédiate. Le Traj passait avant tout.

{moins productive que la derniere fois. LA suite un peu plus tard^^ pour info, a peine deux pages dans Word}

J'ai un peu de retard mais j'ai lu ^^

Belle progression dans la découverte de cette société mystérieuse... Pour l'instant je n'arrive pas à imaginer des protagonistes humanoïdes mais bon ^^"

Sinon... Je n'arrive pas à faire le lien entre la première et la seconde partie... Et il y a toujours des fautes d'orthographe :P

A part ça c'est bien, pour moi comme je le disais, ça évoque un mélange de SF et heroic fantasy, c'est tout bon, j'ai hâte de lire la suite :yes: